L'étude de la combinatoire des mots a mené à la caractérisation de nombreux langages. Certains admettent (ou sont fondés sur) une interprétation géométrique. En particulier, une condition nécessaire et suffisante à la convexité discrète s'énonce en termes de mots de Lyndon et de Christoffels. À partir de cette caractérisation, vient naturellement la notion de convexité minimale. Ces ``mots non-convexes minimaux'' possèdent une structure combinatoire particulière et sont reliés aux MLP (minimum length polygon).